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Une analyse critique de la réponse publique au Covid

29 MARS 2021

© Dr R. Iván Iriarte, MD, MS


Depuis que l’OMS a déclaré que le COVID-19 était une pandémie, un grand nombre de questions difficiles ont fait surface. Les précédents historiques ont été d’un seul coup oubliés ; de même, les principes fondamentaux de la santé publique, telle qu’elle était pratiquée lors du siècle passé, ont été brutalement contredits. Cet article pose un regard critique : que penser de tous ces postulats formulés sans preuve ? de cette définition incorrecte de la notion de « cas » ? des problèmes liés au test PCR ? de l’impact de ces deux facteurs sur les estimations de morbidité et de létalité ? Que penser enfin des fermetures d’écoles ? des masques ? du confinement et de son effet sur les enfants ?



Des allégations formulées sans preuve à propos du SARS-CoV-2 dans le but de provoquer la panique

Avec l’idée d’une « transmission asymptomatique », on a semé la panique au sein des populations. Cette notion est directement liée à l’analyse d’un cas précis identifié en Allemagne, où un foyer infectieux a été attribué à un porteur asymptomatique (1). Mais une enquête plus approfondie a révélé que le porteur en question avait bel et bien été malade. Simplement, la personne en question a soigné ses symptômes en suivant un traitement (2). L’article original n’a jamais été rectifié malgré son caractère fallacieux… Sur la base de ce cas, et sur celle d’un petit nombre de rapports de cas pris en Chine, les « experts » ont commencé de promouvoir l’idée que ce virus se comportait de manière différente des autres virus respiratoires. Pourtant, tout ce que nous savions antérieurement sur ce sujet montre que les épidémies de cette sorte ne sont pas propagées par des individus asymptomatiques (3, 4). Mais les décideurs qui gèrent cette épidémie ont établi que ce principe ne s’appliquait pas au COVID-19, et qu’absolument tout individu que nous pouvions rencontrer pouvait se révéler être une personne susceptible de nous tuer. Tout cela s’oppose à la science classique en matière de médecine et de santé publique. Auparavant, les décisions prises à ce propos s’étaient toujours fondées sur nos connaissances antérieures ; jusqu’à ce que, le cas échéant, des preuves incontestables viennent contredire ce que nous croyions savoir alors. Un certain nombre d’articles montrent cependant que les cas de transmission secondaire par des individus asymptomatiques sont extrêmement rares (5, 6, 7). Mieux, dans une étude de cohorte menée sur un échantillon particulièrement large, personne n’a été infecté parmi les 1174 contacts des 300 sujets asymptomatiques testés positifs au SARS-CoV-2 (8).

Les « experts » cherchent aussi à promouvoir une autre allégation : la population serait en général « naïve » au virus d’un point de vue immunologique, et l’intégralité de la population serait donc susceptible de développer la maladie. De nouveau, cela ne correspond pas avec ce que nous savions de l’immunité humaine face aux agents viraux de ce type. L’immunité croisée est un fait bien établi. Il n’est pas raisonnable de postuler que l’intégralité de la population est immunologiquement vulnérable face au SARS-CoV-2, alors qu’il est très probable qu’en réalité un grand nombre d’individus jouissait au moins d’une immunité partielle, à cause d’infections antécédentes dues à des virus similaires ou à des agents dotés de propriétés antigéniques analogues. Il existe plusieurs études scientifiques montrant que certaines personnes jouissent d’une immunité face au SARS-CoV-2 grâce à des mécanismes opérés par la médiation des cellules T (c’est-à-dire des lymphocytes T) (9, 10, 11, 12, 13).


Le problème de la définition des « cas »

Pendant des siècles, lorsque l’on gérait une épidémie, ce que l’on appelait un « cas » correspondait toujours à un individu malade. Un cas, c’était quelqu’un qui présentait donc une série de critères cliniques, confirmés — si jugé nécessaire — par un test de laboratoire. Au cours de la pandémie COVID-19, un « cas » a été redéfini comme n’importe quelle personne testée positive par un test PCR, indépendamment des signes et symptômes cliniques. Il n’existe pas de précédent historique où l’on aurait défini une infection provoquée par un virus respiratoire, mais sans symptôme, comme un cas médical.

Or, aujourd’hui, l’on a choisi de rapporter, tous les jours, chaque « nouveau cas » d’après des tests positifs qui incluent les personnes asymptomatiques. Quiconque, même avec une intelligence rudimentaire de l’épidémiologie, sait que ce n’est pas ainsi que l’incidence (les nouveaux cas) d’une maladie est mesurée. Pourtant, ce n’est que la prévalence des tests positifs qui est mesurée quotidiennement. Comme nous le verrons plus bas, ces résultats ne se rapportent pas nécessairement au fait d’être infecté. Le nombre de tests positifs rapportés dépend du nombre de tests administrés. Lorsque l’un gros volume de tests est effectué, nous avons fatalement un grand nombre de tests positifs. Ces résultats de tests positifs ne sont pas des « nouveaux cas médicaux » porteurs de la maladie.

La façon correcte d’estimer l’incidence de la maladie serait de laisser les médecins compter et rapporter le cas de ceux qui sont malades, c’est-à-dire de ceux qui souffrent des symptômes caractéristiques du COVID-19, et dont le diagnostic a été ensuite confirmé comme étant un cas de cette maladie grâce à un test positif. L’incidence des hospitalisations devrait être rapportée de la même manière.


Les problèmes liés aux tests PCR

Il existe de sérieux problèmes concernant le dépistage de personnes asymptomatiques avec un test PCR (14). Nous disposons d’un grand nombre d’études qui montrent que le test PCR ne constitue pas « l’étalon or » permettant de définir un « cas ». Il peut au contraire aboutir à un haut pourcentage de faux positifs (15, 16, 17). C’est un principe épidémiologique bien connu que si le test est effectué sur une population avec une prévalence basse de la maladie ou de l’infection, même avec un test hautement sensible et très spécifique, il y aura alors un pourcentage assez haut de faux positifs.

Tout cela devient encore plus problématique si l’on prend en compte ces études montrant que, avec le grand nombre de cycles d’amplification (tel que cela est pratiqué avec les tests utilisés pendant cette pandémie), les fragments d’ARN que nos PCR détectent ne correspondent en fait pas un virus viable (18, 19, 20, 21, 22). Les autorités qui gèrent cette épidémie ont ainsi désigné comme contaminants des individus qui sont en réalité en bonne santé et ne représentent aucun risque pour le reste de la communauté.

L’article scientifique utilisé par l’OMS au début de 2020 pour définir le test PCR comme critère primordial de diagnostic du COVID-19 a été rédigé par Corman et Drosten avec d’autres chercheurs (23). Depuis, un panel indépendant de scientifiques a montré que la méthodologie de ce travail, de même que la validité de ses conclusions, contenaient un grand nombre de failles. En outre, cet article a été accepté pour publication de la manière la plus irrégulière qui soit, en étant dispensé du processus de peer-reviewing normalement prévu (24).

Dans une note du 13 janvier 2021, publiée le 20, l’OMS a confirmé que les tests PCR ne devraient pas être utilisés comme seule méthode de diagnostic du COVID-19 ; qu’on ne devrait y recourir que lorsque des signes et des symptômes cliniques sont là ; et que, de fait, ils peuvent produire des faux-positifs si l’on emploie de hauts cycles d’amplification (25). Du reste, les notices d’emballage des kits PCR indiquent que ce test ne devrait être effectué que sur des patients dont les symptômes suggèrent un cas de COVID-19 (26, 27).


Les problèmes liés aux estimations de morbidité et de létalité.

Il est évident que les « cas » COVID-19 sont définis de manière abusive. La conclusion logique est qu’il existe certainement de graves erreurs dans tous les relevés d’incidence, de décès et d’hospitalisations attribués à cette maladie. Aux USA, quiconque meurt avec un test PCR positif récent (jusqu’à 30 jours avant le décès) est comptabilisé comme mort du COVID-19. Les directives du CDC (Centers for Disease Control and Prevention), publiées en avril 2020, encouragent d’attribuer la cause première d’un décès au COVID-19 chaque fois qu’il a pu y jouer un rôle, même sans qu’un laboratoire n’en est apporté la confirmation (28, 29). Il est difficile de savoir dans quelle mesure cela a été aussi le cas dans d’autres pays. Mais il est crucial d’enquêter sur ce sujet, car il semble bien que le nombre de décès attribué au COVID-19 a été volontairement surestimé.


Les mesures prises pour atténuer les effets de l’épidémie

Les responsables nationaux croient — mais sans élément probant — que, pour atténuer les effets de l’épidémie, il faudrait imposer des mesures de confinement, généraliser l’usage du masque, restreindre les activités sociales, entraver la mobilité des personnes, fermer les entreprises et les écoles, instaurer un couvre-feu et mettre en place bien d’autres choses encore, notamment le traçage des contacts et la mise en quarantaine d’individus asymptomatiques. Autrefois, l’OMS avait établi que ces deux dernières mesures ne devaient être prises sous aucun prétexte (30). Pourtant, on a affirmé, sans la moindre preuve, que toutes ces mesures étaient efficaces. Les dommages qu’elles pourraient entrainer n’ont fait l’objet d’aucune estimation chiffrée. On n’en a même pas envisagé les conséquences. Cela s’oppose aux principes fondamentaux de la santé publique et de la médicine. Ceux-ci requièrent que toute mesure mise ainsi en œuvre puisse s’appuyer sur les preuves de son efficacité. Toute intervention de ce type devrait essayer d’avoir un impact minimal sur la vie quotidienne de la population. Le but affirmé de toute politique de santé publique est de réduire les dommages généraux infligés à la population, tout en considérant un large spectre de facteurs sanitaires, économiques et sociaux. On ne se focalise jamais uniquement sur la manière de réduire les dommages que pourraient infliger la seule maladie.


La fermeture des écoles : parce que les enfants sont des assassins de leur « grand-mère »

L’impact que la réponse publique face à l’épidémie a eu sur les enfants est un scandale aux proportions historiques. Dès le début de l’épidémie de COVID-19, il a été établi que les enfants, à quelques très rares exceptions près, ne subissent que des formes bénignes ou asymptomatiques. Pourtant, les décideurs ont asséné sans relâche que les enfants, bien qu’ils ne tombent presque jamais malades, pourraient infecter des adultes. Cette allégation dépourvue de la moindre preuve fut suffisante pour ordonner la fermeture des écoles et éloigner les enfants de leurs grands-parents, comme si les enfants étaient des « tueurs potentielle de grand-mère ». Pourtant, les études sur la question montrent que les enfants ne transmettent pas l’infection de manière significative (31). En revanche, les effets nocifs que le confinement et la fermeture des écoles ont eu sur la santé mentale des enfants et des adolescents s’étalent au grand jour (32). L’exemple de la Suède met en évidence que de garder les écoles ouvertes ne provoque aucune morbidité ou mortalité excessives chez les enfants, pas plus que chez les enseignants (33). Un article récent a pu montrer que les adultes qui cohabitent avec des enfants ont en fait moins de risque de tomber malade du COVID-19 que ceux qui vivent dans des demeures où il n’y en a pas (34).


Les masques

De nombreuses études ont démontré que l’usage de masques est inutile pour prévenir la transmission d’une infection, si ce n’est peut-être dans un lieu où se trouvent des personnes malades (35, 36, 37, 38, 39). Un document récent publié par l’OMS (décembre 2020) souligne que, concernant la prévention des infections virales respiratoires, notamment le COVID-19, il n’y a que des preuves extrêmement fragiles de l’efficacité du port général du masque au sein de la population (40). Lorsque l’on compare les courbes épidémiques dans les états où le masque est obligatoire contre ceux où il ne l’est pas, les courbes se ressemblent. En fait, on peut même remarquer un nombre plus élevé d’infections pour 100 000 habitants dans les populations soumises à l’obligation de porter un masque (41).

L’argument principal contre l’obligation de porter le masque est simplement qu’il n’y a aucune preuve que les personnes asymptomatiques puissent transmettre le virus. Dans le cadre de la gestion de la santé publique, il est parfois approprié d’imposer à quelqu’un de suivre telle ou telle mesure en vue du bien commun, s’il existe une preuve réelle que l’individu en question fait peser un risque majeur sur le reste de la population. Il est inacceptable d’imposer un comportement à des personnes, ou d’en restreindre un autre, pour lesquelles il n’existe pas de preuve que celles-ci représentent un risque significatif pour le reste de la communauté, et pour lesquelles il n’existe pas non plus de preuve que cette mesure ne va pas nuire à ceux qui vont les subir.

Puisqu’il est extrêmement improbable qu’une personne asymptomatique soit infectieuse, il n’existe pas de justification d’imposer à tous de porter un masque, même si d’aventure l’on pouvait prouver que les masques offrent quelques avantages lorsqu’ils sont portés par des personnes présentant des symptômes. Cet argument devient même bien plus fort lorsque l’on prend en compte les effets nocifs potentiels du masque, tels que les migraines, vertiges, souffle court, ou encore les impacts psychologiques, l’acné, les infections respiratoires et les problèmes dentaires (42, 43, 44, 45).


Le confinement

« Sans le confinement la situation aurait été pire ». Voilà ce qu’affirment les avocats de l’assignation à domicile de masse. Cependant, une telle allégation revient à prétendre qu’administrer un traitement à un patient malgré ses effets nocifs serait efficace car sans ce traitement le patient aurait été dans un état bien pire encore. Jamais, au cours des épidémies et des pandémies passées, de tels confinements n’ont été imposés comme stratégie pour atténuer leurs effets, au sein de vastes zones et pendant une longue période. Les études menés sur cette question montrent que le confinement provoque de manière collatérale des conséquences négatives au bien-être social, à la santé mentale, à la condition physique, à la mobilité, à l’emploi, à l’éducation et à l’économie en général tout en sapant les droits fondamentaux de la population. Des personnes jeunes meurent à cause des effets du confinement, ce qui entraine un accroissement statistique des années de vie perdues. En revanche, si l’on compare les courbes épidémiologiques des états qui ont imposé le confinement avec les courbes de ceux qui ont adopté des mesures plus souples, on ne constate pas de différence significative dans les différents indicateurs du COVID-19 (46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56). Une simple analyse coût-avantage montrerait sans le moindre doute que les dégâts provoqués par le confinement sont bien plus considérables qu’aucun de ses prétendus bénéfices.


Résumé

Il est inexplicable que tant de gouvernements de par le monde, ainsi que les « experts » chargé de les conseiller, aient fait le choix d’ignorer complètement toutes ces données en agissant simplement comme si celles-ci n’existaient pas. On ne s’explique donc pas non plus qu’ils persistent à :

  1. Rapporter les « nouveaux cas » chaque jour en n’utilisant que les résultats des tests PCR.

  2. Effectuer des tests PCR de masse, y compris sur des individus asymptomatiques.

  3. Imposer des quarantaines à des individus asymptomatiques à cause d’un test positif ou parce qu’ils auraient été exposés à l’infection.

  4. Requérir de porter des masques malgré le manque de preuve de l’utilité d’une telle mesure.

  5. Affirmer avec insistance que le confinement est une manière d’atténuer la pandémie.


Il est urgent d’imposer une correction de trajectoire à la gestion de cette épidémie. La réponse au COVID-19 devrait être fondée sur des données fiables et sur de sains principes de santé publique telle qu’elle a été pratiquée avec succès depuis plus d’un siècle. Les mesures suivantes devraient être adoptées sans attendre :

  1. Fournir au public de justes informations les risques du COVID-19 afin de faire reculer la peur.

  2. Cesser d’effectuer des tests de masse sur des individus asymptomatiques.

  3. Définir les cas d’après des critères cliniques — confirmés par des tests de laboratoire. Déterminer un cas ne devrait revenir qu’à un médecin certifié en bonne et due forme.

  4. Utiliser la définition d’un cas ci-dessus afin de déterminer ces indicateurs tels que les nouveaux cas (incidence), les hospitalisations, la létalité de la maladie et la mortalité globale.

  5. Établir des mesures qui protègent les plus vulnérables.

  6. Encourager la population à suivre des mesures d’hygiène comme se laver les mains, se couvrir la bouche en toussant et rester chez soi si l’on est malade.

  7. Rouvrir les écoles et les entreprises ; ôter les restrictions sur les voyages. Ces mesures sont décrites dans un document publié par Pandemics Data & Analytics : Protocol for Reopening Society (57).


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À propos de l’auteur

Dr R. Iván Iriarte, MD, MS

Je suis médecin avec principalement une expérience d’éducateur en médecine familiale, en médecine préventive, en santé publique et en éthique médicale. J’ai travaillé plus de 30 ans dans une institution d’éducation aux sciences médicales et sanitaires à Puerto Rico.

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