Jessica Rose
Luc Montagnier était (c'est très étrange pour moi d’écrire ce verbe au passé) un virologue français prolifique et, en fait, lauréat tant du prix Nobel de physiologie que de médecine en 2008 pour avoir découvert le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).
J'ai rencontré Luc Montagnier il y a de nombreuses années lors d'une conférence en Bulgarie qui se déroulait sur l'eau, bien que je sois certaine qu'il ne se serait pas souvenu de moi si nous nous étions revus aujourd’hui. Il y avait beaucoup de monde à cette conférence et je n'étais qu'une observatrice et une auditrice, pas un participant.
Luc m'est apparu comme un grand homme mais humble — et pas du tout avide de pouvoir. Il n'était pas obsédé par l'argent. Juste un scientifique vivant dans son monde à lui. Il semblait être capable de tracer sa propre voie dans son travail — malgré la résistance de la "version reçue" de la science et de ses "définitions".
Il était plus petit que je ne l'avais imaginé et toujours souriant. Il affichait une expression sur son visage qui vous faisait vous demander ce qu'il pensait, et aussi qu'il avait certainement connaissance de quelque chose que vous ignoriez. Une sorte de sourire en coin, mais bienveillant. Telle est du moins l'impression qu’il me faisait. Je l'aimais bien, et je me souviens aussi de sa capacité à me faire remettre en question les définitions auxquelles je tenais. En fait, c'était quelqu'un qui mettait toujours au défi continuellement. Il n'éprouvait jamais aucune timidité à affirmer quelque chose.
C'est le professeur Montagnier qui m'a informée (ainsi que le monde entier) des cinq cas de maladie à prionsassociées aux injections géniques contre le COVID-19 en novembre 2020.
Il n'a pas non plus fait mystère que le SARS-CoV-2 avait été fabriqué en laboratoire. Le lien qu'il a établi entre le VIH et les injections géniques contre le COVID-19 a certainement hérissé ceux qui ont créé et propagé le narratif du COVID-19. Je n’ai toujours pas de certitude quant au lien direct qu’il y aurait éventuellement entre ces deux virus, mais, d’après lui, le vrai but de tout cela était la production d'un "vaccin" contre le VIH. Je reviendrai sur tout cela plus bas.
Pour ceux d'entre nous qui comme moi sont dans cette affaire depuis 30 ans, il est évident que toutes les tentatives pour créer un vaccin contre le VIH ont été un échec total (1-2-3-4). Malgré de nombreuses tentatives, malgré des millions et des millions de dollars comme d'heures de travail, aucun succès n’a été obtenu. Je ne dis pas qu'il faille arrêter d'essayer, mais je suggère quand même une "réaffectation des ressources". Ahem. Lisez le livre "The River" dès que possible. Il est vraiment très bien. Je ne suis pas certaine de leur objectif final, mais je suis certaine d'une chose : s'ils lancent un prétendu vaccin contre le VIH en utilisant cette même technologie ARNm, PERSONNE NE DOIT SE PORTER VOLONTAIRE SANS QUE LE FABRICANT SOIT TENU POUR RESPONSABLE DES DOMMAGES.
Mais d'ailleurs, ils ont déjà commencé. La "Phase I" est engagée. Et financée par nul autre que Bill Gates. La prochaine phase de recrutement (en cours) cible les populations africaines (NCT05168813).
"Nous sommes vraiment très enthousiasmés à l'idée d’explorer cette nouvelle voie vers la conception d'un vaccin contre le VIH grâce à la plateforme ARNm de Moderna. La recherche d'un vaccin contre le VIH a été longue et difficile. Il est bien possible que disposer de nouveaux outils en termes d'immunogènes et de plateformes soit la clé qui permette de progresser rapidement vers ce vaccin contre le VIH dont le besoin est si urgent", a déclaré Mark Feinberg, président et directeur général de l'IAVI, dans un communiqué de Moderna (5).
Je me surprends à penser qu’il y a quelques années, j'aurais pu être très enthousiasmée à cette idée. Mais aujourd'hui, dans le contexte actuel, je ne suis certainement pas enthousiasmée. Je sais que cette nouvelle tentative de neutralisation du VIH échouera, car toutes les autres ont toujours échoué. Et ce, pour des raisons bien précises. 13 personnes en bonne santé sont enrôlées dans leur essai de Phase I, dans le cadre de ce programme : ils testent ce produit sur des personnes non infectées par le VIH à des fins de "prévention". Oh oui, et Feinberg ajoute le mot "guérison". Feinberg, tu es sérieux ?
Le deal pour le VIH est en général : diagnostic de séropositivité = traitement antirétroviral (hautement toxique) = allongement de la phase chronique et obtention de durée de vie (grosso modo) normale supplémentaire grâce à l'administration quotidienne de médicaments. Coûteux et toxiques. C'est en réalité la raison pour laquelle j'ai fait ce que j'ai fait lors de mon programme de master (c’est-à-dire démontrer que les gens pouvaient arrêter leurs médications pendant des semaines de temps en temps sans que cela ne leur nuise). J’en suis arrivée à être presque certaine que c'est en fait encore un stratagème pour réaliser plus de profit. Personne ne se rend compte à quel point c’est dingue que ce soit moi, et nul autre au sein de la communauté scientifique, qui fasse cette hypothèse aujourd’hui. Au sein de la communauté "Poz" (HIV-Positiv), il y existe un sous-ensemble de personnes que l'on désigne comme les "asymptomatiques à long terme". Ces derniers ne succombent jamais aux maux provoqués par le VIH. Nous ignorons pourquoi. Je suis certaine cependant que cela pourrait un jour devenir la norme, mais si et seulement si la recherche s’oriente dans cette direction. Le problème est qu’une telle orientation de la recherche se ferait sans doute au détriment du "développement de médicaments". Je crois à titre personnelle — et je l’ai toujours cru — qu'il existe des moyens de vivre avec ce virus et de ne pas succomber à ses effets néfastes. Simplement, je ne sais pas comment c’est possible exactement. Pour l’instant.
Quelques mots maintenant à propos des idées de Luc concernant le lien entre le SRAS et le VIH. La plateforme des injections génique contre le COVID-19 produites par Pfizer et Moderna a été conçue comme un système administrant un brin d’ARN encapsulé dans une nanoparticule lipidique. Un essai "observationnel" en cours qui doit se terminer le 20 juillet 2023 (NCT04848584) a pour objectif de permettre aux fabricants de connaître quelle est l'efficacité du produit. Aucune mention de sa sécurité. On se rapportera aux commentaires que je viens de faire sur les dernières données concernant "l’efficacité" de l’injection Moderna. Cette campagne mondiale d’injections constitue, et ce, à tous égards, une expérience, puisque nous utilisons, en réalité, des produits expérimentaux qui n'ont jamais été administrés encore à des humains dans un contexte analogue ni à cette échelle. Nous ne disposons d’AUCUNE DONNÉE DE SÉCURITÉ À LONG TERME, et les données à court terme sont terrifiantes. S'ils franchissent cette étape du processus de ce qui pourrait bien être en fait leur but ultime à deux volets, pour ensuite tout simplement échanger la charge utile d'ARNm de la protéine "spike" et d’ARNm du VIH (je dois étudier cela — je ne le sais pas encore), cela conduira alors inévitablement à ouvrir les portes pour le second volet : l’injection massive d'une thérapie génique expérimentale basée sur l'ARNm du VIH.
Malgré l'énorme pression qu’exercent tous les scientifiques et médecins du monde entier qui se dédient à leur tâche, malgré les systèmes collectant les données sur les effets indésirables qui lancent partout des signaux d’alarme désespérés, malgré toutes les gens de bien qui défendent fermement les droits humains fondamentaux, la plupart n'ont pas la moindre idée du grave problème que posent ces produits dans leur totalité. Il nous faut plus de temps pour explorer cette technologie. Ma crainte est que, lorsqu'ils auront franchi les étapes sensées établir la sécurité de ces produits basés sur l'ARNm de VIH, et qu'ils commenceront à procéder à des injections sur une échelle de plus en plus vaste (sans plus divulguer les données de sécurité qu’ils ne le font aujourd’hui), nous serons vraiment arrivés en fin de partie. Je ne voudrais pas passer pour une prophétesse de malheur, mais je n’arrive pas à imaginer de bons résultats pour ces injections à base d'ARNm du VIH. Je ne peux pas.
Voici ce que mon cerveau me dit :
Les injections de LNP à base d'ARNm COVID-19 rendent les gens plus susceptibles de contracter le COVID (6). C'est ce qui ressort aujourd’hui des données recueillies dans le monde entier, comme les données de l'UKHSA et de l’étude norvégienne d’Eurosurveillance (7). De plus, ces injections ont été associées à des profils génétiques étranges dans les médiateurs immunitaires essentiels (CD8+ cellules T) (8), ainsi qu’à un dysfonctionnement du système de réparation de l'ADN double brin (9).
Par analogie :
Les injections de LNP à base d'ARNm de VIH rendent les gens plus susceptibles de contracter le VIH, et les injections seront associées à des profils génétiques étranges dans les médiateurs immunitaires essentiels (CD4+ cellules T) ainsi qu’à un dysfonctionnement du système de réparation de l'ADN double brin.
Je crains vraiment que tout cela ne se termine assez mal. Je ne fais ici que mettre par écrit mes pensées du moment. En cette période, j'aime à prendre note du lieu où mon esprit navigue, comme si je tenais une sorte de journal morbide. Je vous remercie de m’avoir lue.
Avec ces pensées et ces mots inspirés par un homme légendaire, je te dis adieu Luc Montagnier. Je suis sûre que tu ne verras pas d'inconvénient à ce que l’hommage que je te rends soit un rien scientifique. J’espère que tu es dans un endroit qui te fait toujours sourire.
(1) Ledford, H. HIV vaccine may raise risk. Nature 450, 325 (2007). https://doi.org/10.1038/450325a
(2) Huisman W, Martina BE, Rimmelzwaan GF, Gruters RA, Osterhaus AD. Vaccine-induced enhancement of viral infections. Vaccine. 2009 Jan 22;27(4):505-12. doi: 10.1016/j.vaccine.2008.10.087. Epub 2008 Nov 18. PMID: 19022319; PMCID: PMC7131326.
(3) Yao ZQ, Moorman JP. Immune exhaustion and immune senescence: two distinct pathways for HBV vaccine failure during HCV and/or HIV infection. Arch Immunol Ther Exp (Warsz). 2013 Jun;61(3):193-201. doi: 10.1007/s00005-013-0219-0. Epub 2013 Feb 12. PMID: 23400275; PMCID: PMC3792483.
(4) Lee JH, Crotty S. HIV vaccinology: 2021 update. Semin Immunol. 2021 Jan;51:101470. doi: 10.1016/j.smim.2021.101470. Epub 2021 Jul 14. PMID: 34272086; PMCID: PMC8463426.
(5) https://www.ctvnews.ca/health/first-patients-vaccinated-in-clinical-trial-of-hiv-experimental-vaccine-that-uses-moderna-s-mrna-technology-1.5761310
(6) https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.12.20.21267966v2
(7) https://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/1560-7917.ES.2021.26.50.2101147#html_fulltext
(8) Liu, J., Wang, J., Xu, J. et al. Comprehensive investigations revealed consistent pathophysiological alterations after vaccination with COVID-19 vaccines. Cell Discov 7, 99 (2021). https://doi.org/10.1038/s41421-021-00329-3
(9) Jiang H, Mei YF. SARS-CoV-2 Spike Impairs DNA Damage Repair and Inhibits V(D)J Recombination In Vitro. Viruses. 2021;13(10):2056. Published 2021 Oct 13. doi:10.3390/v13102056
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