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La mystification construite autour du confinement général par le Parti Communiste Chinois (1)



1. C’est sur l’ordre de Xi Jinping que furent prises les première mesures de confinement, et c’est l’OMS qui s’assura que celles-ci deviennent une politique globale, mais sans que cela fasse l’objet d’analyse ni de raisonnement scientifique


Les partisans du confinement justifient souvent leurs mesures en les comparant à ce qui fut tenté au cours de la Grippe espagnole, il y a un siècle [1]. Mais un examen réaliste des efforts accomplis pour atténuer les effets de la Grippe espagnole révèle que rien de comparable n’a été imposé. Selon l’arrêt rendu par le Juge William S. Stickman, (Cnty. of Butler v. Wolf) [2], qui s’appuie sur les travaux d’éminents historiens :


Lorsque ce pays [les USA] a dû faire face à de nombreuses épidémies et pandémies, les états et les gouvernements locaux ont eu recours à divers interventions pour y répondre, mas il n’y a jamais eu de confinement intégral de toute une population — et encore moins pour une longue période indéfinie… [3] Si, à l’évidence, les états et les gouvernements locaux ont restreint certaines activités pour une période limitée dans le but d’atténuer les effets de la Grippe espagnole, il n’existe aucune trace d’une mesure comparable à celle de l’imposition du confinement d’une population dans son intégralité en réponse à cette maladie ni à aucune autre au cours de notre histoire.


Non seulement le confinement pour faire face à une épidémie ou une pandémie est dépourvu de précédent historique dans l’histoire étasuniennes, mais il n’est même pas mentionné dans les récentes orientations proposées par le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des USA. Le Juge Stickman poursuit :


Même pour une pandémie de « sévérité très haute » (définie comme étant comparable à la Grippe espagnole), les orientations du CDC préconisent seulement que soit « recommandé l’isolement volontaire à domicile pour les personnes malades », et que l’on « puisse recommander une quarantaine volontaire des autres personnes habitants de cette demeure qui ont pu être exposés dans les zones où une nouvelle grippe circule ». Ibid. a 32, Table 10 (souligné par l’auteur). Nous sommes très loin d’un confinement à l’échelle nationale [4] …

Non, les différents confinements imposés à travers les USA au début de 2020 en réponse au COVID-19 n’ont pas de précédent historique dans cette communauté ni dans ce pays. On n’y a jamais eu recours contre aucune maladie. Il n’existe aucune recommandation du CDC dans ce sens. C’est la première fois que l’on en entend parler. Il est manifeste que l’imposition du confinement à Wuhan et dans d’autres régions de la Chine — un pays qui ne se soucie nullement des libertés civiles ni des normes constitutionnelles — a enclenché un effet de domino qui a vu les pays, l’un après l’autre, imposer ce type de mesures draconiennes et auparavant jamais expérimentées sur leurs citoyens. (Souligné par l’auteur)


Les intuitions du Juge Stickman concernant les origines réelles du confinement rejoignent l’avis des infectiologues les plus éminents. Donald Henderson, dont on s’accorde en général à dire qu’il a su éradiquer la variole, écrivait en 2006, « L’expérience montre que les communautés humaines qui doivent affronter une épidémie ou d’autres adversités y répondent le mieux lorsque l’anxiété n’est pas trop élevée et lorsque le fonctionnement social normal de la communauté est le moins perturbé ».[5] À notre connaissance, aucun scientifique dans le domaine médical ne s’est fait publiquement l’avocat du confinement avant que Xi Jinping en personne n’autorise « le confinement sans précédent historique de Wuhan et d’autres villes au début de janvier 2020 » [6].


[…] Le secrétaire général Xi est apparu comme le fidèle exécutant de la politique « Fangkong » du PCC, cet hybride de la santé publique et de la politique de sécurité : cette même politique hybride qui a encouragé Xi d’imposer un confinement à la province de Hubei [7]. Ce dernier a ensuite affirmé qu’il avait donné ces instructions au Comité centrale en séance du Politburo du PCC le 7 janvier 2020 [8], mais la teneur de cet ordre n’a jamais été rendue publique. Le chef d’entreprise Ren Zhiqiang a été condamné à 18 ans de prison [9] pour avoir publié une lettre ouverte où il demandait à Xi de rendre publiques ces instructions [10].


Lorsque le confinement de la province d’Hubei a débuté, le délégué de l’OMS en Chine déclara que « le confinement d’une ville de onze millions d’habitants représente une nouveauté du point de vue scientifique… sans précédent dans l’histoire de la santé publique… » [11]. Les observateurs des droits de l’homme ont exprimé leur inquiétude [12], mais ces inquiétudes n’ont pas empêché l’OMS de chanter bruyamment les louanges de cette réponse « sans précédent » du PCC à la crise sanitaire quelque jours seulement après sa mise en place, et longtemps avant qu’il ne produise des effets supposés : « les mesures que la Chine a prises ne sont pas bonnes seulement pour ce pays mais aussi pour le reste du monde » [13]. Le directeur de l’OMS Tedros Adhanom ajouta qu’il était lui-même « très impressionné et se sentait encouragé par la connaissance détaillée qu’affichait le président [Xi Jinping] de l’épidémie ». Le jour suivant il salua la Chine qui « établissait ainsi de nouveaux standards pour répondre à une épidémie » [14].


En février 2020, le PCC commença à faire état d’un déclin exponentiel des cas de COVID-19. Dans son rapport de février, l’OMS se lança dans un éloge dithyrambique du triomphe chinois :


Le Secrétaire général Xi Jinping a dirigé et déployé en personne l’effort de prévention et de contrôle… Le recours rigoureux et sans compromis de la Chine à des mesures non-pharmaceutiques pour endiguer la transmission du virus du COVID-19 dans différents contextes nous donne des leçons vitales en vue d’une réponse globale [15].


Peu après, l’OMS teint une conférence de presse durant laquelle son Directeur-Général Assistant Bruce Aylward — le même qui peu après se fit remarquer pour avoir coupé brutalement une interview en direct alors qu’on lui demandait de reconnaître Taiwan [16] — déclara : « C’est cela [le confinement] qu’il faut faire, la Chine l’a démontré. Si vous faites cela, vous pouvez sauver des vies et empêcher que ne surviennent des milliers de cas de cette maladie très problématique » [17]. Deux jours plus tard, dans une interview donnée à la Télévision Centrale Chinoise, Aylward déclara de manière péremptoire : « Copiez la réponse de la Chine au COVID-19 » [18].


Ces recommandations de l’OMS sont remarquables pour deux raisons. D’abord, conclure, comme dans son rapport de février, que « les mesures de santé publique plutôt uniques et sans précédent prises par la Chine ont inversé la courbe naguère ascendante des cas » [19], constitue un exemple flagrant de sophisme post hoc, ergo propter hoc. S’il était envisageable d’attribuer au confinement ordonné par le PCC que Wuhan ait connu une courbe un peu plus « plate », il était au moins autant vraisemblable que Wuhan ait tout simplement été le témoin d’une courbe épidémique produite naturellement par l’épidémie qu’avait entrainé ce « nouveau » pathogène. Il aurait dû paraître évident que la seule instauration de mesures « sans précédent dans l’histoire de la santé publique » ne signifiait pas qu’elles étaient efficaces par le fait même — en particulier à la lumière des directives pour une pandémie grippale données par l’OMS elle-même en 2019, lesquelles directives ne recommandaient de ne fermer sous aucun prétexte les frontières, pas plus que d’instaurer le traçage de masse des cas-contacts ni les quarantaines, même de ceux qui avaient été « exposés » au virus [20].


Bien plus, en disant au monde entier que « c’est cela qu’il faut faire », l’OMS a fait totalement abstraction du contexte économique des autres pays, que de leur situation démographique, ou que de leurs chiffres de cas de COVID-19 — lesquels étaient alors très faibles dans presque tout le reste du monde [21]. Une telle inférence, établie par l’organisme de santé publique le plus important de la planète, relevait de la négligence criminelle, dans le meilleur des cas [22].


Le confinement est le fruit de la politique de Xi Jinping. On ne pourra jamais assez le souligner. Le confinement intégral d’une province ou d’un pays, et la fermeture de force de ses entreprises et de ses lieux publics, n’a jamais fait l’objet de réflexion, ni de discussion, ni de mise en place dans un article scientifique médical d’épidémiologie jusqu’à ce que Xi Jinping ne l’impose en janvier 2020 [23] […].


2. L’institution académique qui a eu le plus d’influence pour les modélisations épidémiologiques du Covid-19 se décrit elle-même comme « le meilleur partenaire académique de la Chine en Occident » ; elle fut aussi celle qui, de très loin, a proposé les modélisations les plus alarmistes et les plus fausses


En février 2020, une équipe d’Imperial College London menée par le docteur Neil Ferguson a exécuté une modélisation informatique qui a joué un rôle disproportionné dans la justification du confinement imposé par de nombreux pays. Imperial College a prédit une série de conséquences potentielles : notamment, qu’en octobre 2020 plus de 500 000 personnes seraient mortes du Covid-19. Il recommandait l’application pendant plusieurs mois de strictes mesures de distanciation sociale pour l’empêcher [24]. Cette même modélisation fit la prédiction que les États-Unis pourraient subir un million de décès même avec des directives « de distanciation sociale renforcée », incluant la « mise à l’écart des personnes âgées » [25]. En réalité, à la fin du mois d’octobre, on pouvait compter 230 000 décès aux States selon le CDC [26], et 37 000 en Grande Bretagne selon le NHS (National Health Service) [27] (même si le nombre de décès provoqué par les problèmes cardiaques, les cancers, les grippes et les autres raisons habituellement majoritaires de décès avait curieusement diminué [28], laissant entendre que même ces chiffres assez bas fournis par le CDC et le NHS sont déjà largement surestimés).


Une étude publiée par des chercheurs de l’UCLA de l’IHME (Institute for Health Metrics and Evaluation) a comparé la précision de diverses modélisations ayant proposé des projections de la mortalité liée au COVID-19 [29]. Quelle que soit la fourchette temporelle choisie, les modélisations produites par Imperial College sont celles qui comportent le taux d’erreur le plus élevé — et toujours dans le sens d’une surestimation :


Le pourcentage médian absolu d’erreurs (MAPE) sur 12-semaines, tiré de modélisation présentées en juillet et en août, va de 22,4% pour la modélisation de SIK-J Alpha, jusqu’à 79,9% pour Imperial College… Les modélisations de Delphi et de LANL pour juillet sous-estiment la mortalité, avec un pourcentage médian d’erreurs respectifs de -5,6% et de -8,3% sur 6 semaines chacun. En revanche, Imperial College fait une surestimation de +47,7%. Quant aux autres modélisations, celles-ci sont plutôt correctes… Sur une période de 6 semaines, la modélisation d’Imperial College se trompe de manière beaucoup plus large, cinq fois plus que les autres. Il semblerait que ce soit le résultat de cette tendance, évoquée plus haut, à systématiquement surestimer la mortalité. Sur 12 semaines, le pourcentage médian d’erreurs est le plus bas dans le cas de la modélisation de l’IHME-MS-SEIR (23,7%), tandis que celle d’Imperial model a le plus haut (98,8%)… Dans les modélisations les plus courantes, le pourcentage médian absolu d’erreurs sur 6 semaines s’élève à 7,2%.

Imperial College continua pourtant d’offrir ses prédictions erronées sans vergogne. En octobre 2020, la modélisation d’Imperial College prophétisa 2000 décès par jour pour l’UK à la mi-décembre [30]. En fait, selon le NHS, la moyenne des décès quotidien à cette période ne dépassa jamais 400 [31].


Cinq ans plus tôt, le 21 octobre 2015, Xi Jinping rendit visite en personne à l’Imperial College London pour annoncer « une série de collaborations entre l’UK et la Chine dans les domaines de l’éducation et de la recherche », notamment dans ceux « de la nanotechnologie, de la bio-ingénierie… et dans celui de la santé publique » [32]. C’est la seule et unique visite que Xi Jinping ait accomplie en UK en tant que Secrétaire General. Ce déplacement ne dura que quatre jours et il ne visita qu’une seule université : Imperial College London [33]. Dans un discours de bienvenue adressé au Secrétaire Général Xi Jinping et à sa femme Peng Liyuan, ambassadrice de bonne volonté de l’OMS, la présidente d’Imperial College Alice Gast déclara au the Chancelier de l’Échiquier :


Chancelier, votre but, avez-vous dit, est de faire de l’UK « la meilleure partenaire de la Chine en Occident ». L’Imperial College London met tout en œuvre pour cela, en étant le meilleur partenaire académique de la Chine en Occident… En tant que premier partenaire de la Chine dans le domaine de la recherche en UK, les enseignants-chercheurs et étudiants d’Imperial College bénéficient chaque jour de cette collaboration [34].


En 2019, Gast a été intégrée au Conseil de l’IA du notoirement pro-chinois Forum Économique Mondial became [35] au côté de l’expert en IA et businessman dans le capital-risque chinois Kai-Fu Lee. Jusqu’à aujourd’hui, Imperial College continue de se vendre comme le « premier partenaire universitaire de l’UK des institutions de la recherche chinoise » [36].


En mars 2020, Imperial College a présenté un rapport intitulé « Les preuves du succès initiale de la Chine dans ses étonnantes mesures de distanciation sociale face au COVID-19 pour réussir à le contenir », lequel conclut :


Pour la première fois depuis que l’épidémie a débuté, on n’a pas rapporté de nouveaux cas confirmés, qui ai pu être provoqués par une transmission locale en Chine, depuis cinq jours consécutifs, et ce, jusqu’au 23 mars 2020. C’est une indication que les mesures de distanciation sociale mise en place en Chine ont permis de mettre le COVID-19 sous contrôle dans ce pays… après ces sévères mesures de distanciation sociale ayant permis de contenir la maladie, la Chine a pu quelque peu assouplir avec succès ses strictes mesures de distanciation sociale [37].


L’Imperial College n’avait en réalité aucunement les moyens de savoir si c’était vrai — ne pas réussir à découvrir de nouveau cas ne signifie que ceux-ci n’existent pas, en particulier avec un virus qui n’est fatal qu’aux plus vulnérables, et dans un pays sous la férule d’un régime connu depuis toujours pour ses falsifications. Sa conclusion contredit frontalement les rapports des agences de renseignement US à cette époque signalant que la Chine avait rapporté des chiffres erronés de manière intentionnelle [38]. Interviewé en décembre, Neil Ferguson rappelle comment la Chine a inspiré les directives de confinement que donnera le Scientific Advisory Group for Emergencies (SAGE) de Grande Bretagne :


Je pense que ce que la population perçoit comme étant possible en termes de contrôle a radicalement changé entre janvier et mars… C’est un parti d’état unique communiste, disions-nous. Nous ne pourrons pas nous en tirer ainsi en Europe, pensions-nous… Et puis l’Italie l’a fait. Alors nous avons pris conscience que nous le pouvions aussi… Si la Chine ne l’avait pas fait, cette année aurait été très différente [39].


Dans les moments de panique, il est naturel que l’attention de l’opinion publique se focalise sur les pires conséquences envisageables. De ce fait, une institution académique prestigieuse proposant des modélisations particulièrement alarmistes peut obtenir un impact disproportionné sur le discours politique. Dans ce cas, l’institution en question ne s’est pas contentée de se tromper avec acharnement et de manière choquante dans une seule et même direction — sa « tendance à surestimer la mortalité » — mais jouissait aussi d’une relation privilégiée avec la Chine, comme son « premier partenaire académique en Occident ».


3. Les recommandations d’effectuer des ventilations mécaniques artificielles précoces, dont les conséquences furent mortelles, venaient de Chine

Au début mars 2020, l’OMS rendit public une série de recommandations adressées aux professionnels de la santé pour faire face au COVID-19 [40], et allant notamment jusqu’à encourager de ne pas hésiter à placer tout de suite les patients du COVID-19, contrairement à ce que l’on avait pratiqué jusque-là au vu des expériences passées d’épidémie de virus respiratoire [41]. L’OMS citait les directives tirées d’articles chinois de janvier et février affirmant que le « consensus des experts chinois » réclamait que « la ventilation artificielle mécanique » devienne la « solution primordiale » pour les personnes souffrant de détresse respiratoire modérée ou sévère [42], en partie pour protéger le personnel médical. Ainsi que le rapporta le Wall Street Journal plus tard :


Au printemps dernier, les médecins ont placé les patients sous ventilateur mécanique en partie pour limiter la contagion à un moment où l’on ne savait pas encore très bien comment le virus se répandait, alors que l’on avait une pénurie de masques et de tenues de protection. « Les médecins auraient pu recourir à d’autres types de ventilateurs qui ne requéraient pas d’anesthésie risquée, mais des observations faites au début de l’épidémie suggéraient que les patients auraient pu dans ce cas répandre dans l’air de dangereuses concentrations de virus », déclara Theodore Iwashyna, médecin aux soins intensifs de l’Université du Michigan et de l’hôpital du Department of Veterans Affairs hospitals d’Ann Arbor (Mich.). « À ce moment, les médecins et les infermières craignaient que le virus ne se répande dans tout l’hôpital. Nous intubions des malades de manière très précoce. Non pas pour le bénéfice du patient, mais afin de contrôler l’épidémie et épargner d’autres patients. Ce que nous ressentions alors était horrible » [43].


À New York comme ailleurs, l’usage précoce de ventilateurs — et même leur utilisation tout court — commença d’être critiqué : les conséquences dévastatrices pour les patients devenaient de plus en plus évidentes [44]. Le 31 mars, le docteur Cameron Kyle-Sidell, des urgences d’un des hôpitaux les plus durement touchés de New York, endossa un des premiers le rôle de lanceur d’alerte à propos des ventilateurs dans cette vidéo largement partagée :


Nous travaillons sous l’égide d’un paradigme médicale erroné… J’ai peur que ce traitement inapproprié ne nous mène à d’immenses dégâts chez beaucoup de personnes dans un très bref laps de temps… J’ignore quel est la réponse qu’il faut donner face à cette maladie, mais je suis certain que les ventilateurs n’en fait pas partie… Cette pratique qui est à l’heure actuelle largement adoptée en ce moment même dans tous les hôpitaux du pays… cause plus de mal que de bien [45].


En avril une interview dans Reuters d’une douzaine de spécialistes fit apparaître sans équivoque que l’abus des ventilateurs était devenu un problème généralement admis : « Beaucoup soulignèrent les risques liés aux ventilateurs mécaniques, les plus invasifs, utilisés trop tôt ou trop souvent, ou encore à leur maniement pas des non spécialistes, sans formation spécifique, dans le contexte d’hôpitaux submergés [46] ».


En mai 2020, la communauté des professionnels de la santé dans son ensemble savait désormais que l’utilisation précoce du ventilateur, loin de les aider, faisait du mal aux patients COVID-19, et que des protocoles moins invasifs étaient en réalité efficaces pour leur rétablissement [47]. Une étude menée à New York releva un taux de décès de 97,2% parmi les patients de plus de 65 ans ayant été soumis à la ventilation mécanique [48]. La directive « d’intervention précoce » avec un ventilateur distribuée par l’OMS partout dans le monde a tué des milliers de patients. Cette directive est venue de Chine.


(à suivre...)


Notes

[1] E.g., Emily Badger and Quoctrung Bui, Cities That Went All In on Social Distancing in 1918 Emerged Stronger for It, N.Y. Times, 3 avril 2020, https://www.nytimes.com/interactive/2020/04/03/upshot/coronavirus-cities-social-distancing-better-employment.html.

[2] Civil Action №2:20-cv-677 (W.D. Pa. 28 mai 2020), https://casetext.com/case/cnty-of-butler-v-wolf-1.

[3] Howard Markel et al., Nonpharmaceutical Interventions Implemented by US Cities During the 1918–1919 Influenza Pandemic, 298 JAMA 644, 647 (2007). La durée totale des interventions non-pharmaceutiques imposées par l’état et les autorités locales pour Philadelphie et Pittsburgh furent de 51 et 53 jours respectivement. Ibid. 647, Table 1. Cette durée d’intervention était représentative de celle des autres interventions dans la plupart des villes. Ibid. Seattle a connu la plus longue période de restrictions, par rapport au reste du pays, avec 168 jours du début jusqu’à la fin. Voir aussi Greg Ip, New Thinking on Covid Lockdowns: They’re Overly Blunt and Costly, WALL ST. J., 24 août 2020 (avant le COVID-19, le confinement ne faisait pas partie de l’outillage standard en cas d’épidémie. Il était surtout conçu avec la grippe comme objectif. Pendant la pandémie de 1918–1919, quelques villes américaines fermèrent les écoles, les églises et les théâtres, interdirent les grands rassemblements et les funérailles, et restreignirent les heures d’ouverture des magasins. Mais aucune n’imposa d’ordre d’assignation à domicile ni ne fermèrent les entreprises jugées non-essentielles. Aucune mesure de cet ordre ne fut prise au cours de la pandémie grippale de 1957, la plus mortelle après celle de 1918–1919. Même les écoles restèrent ouvertes).

[4] Noreen Quails et al., Community Mitigation Guidelines to Prevent Pandemic Influenza, United States, 2017 (Sonja A. Rasmussen et al. eds., 2017).

[5] Thomas V. Inglesby, Jennifer B. Nuzzo, Tara O’toole, and D. A. Henderson, Disease Mitigation Measures in the Control of Pandemic Influenza, Biosecurity and Bioterrorism: Biodefense Strategy, Practice, and Science Vol. 4 №4, 2006, http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.552.1109&rep=rep1&type=pdf.

[6] Amy Qin, China’s Leader, Under Fire, Says He Led Coronavirus Fight Early On, N.Y. Times, 15 février 2020,https://www.nytimes.com/2020/02/15/world/asia/xi-china-coronavirus.html.

[7] Sheena Chestnut Greitens and Julian Gewirtz, China’s Troubling Vision for the Future of Public Health, Foreign Affairs, 10 juillet 2020, https://www.foreignaffairs.com/articles/china/2020-07-10/chinas-troubling-vision-future-public-health.

[8] Amy Qin, China’s Leader, Under Fire, Says He Led Coronavirus Fight Early On, N.Y. Times, 15 février 2020,https://www.nytimes.com/2020/02/15/world/asia/xi-china-coronavirus.html.

[9] Chris Buckley, China’s ‘Big Cannon’ Blasted Xi. Now He’s Been Jailed for 18 Years, N.Y. Times, 22 septembre 2020, https://www.nytimes.com/2020/09/22/world/asia/china-ren-zhiqiang-tycoon.html.

[10] Josh Rudolph, Translation: Essay by Missing Property Tycoon Ren Zhiqiang, China Digital Times, 13 mars 2020, https://chinadigitaltimes.net/2020/03/translation-essay-by-missing-property-tycoon-ren-zhiqiang/.

[11 Sinéad Baker, China extended its Wuhan coronavirus quarantine to 2 more cities, cutting off 19 million people in an unprecedented effort to stop the outbreak, Business Insider, 23 janvier 2020, https://www.businessinsider.com/china-wuhan-coronavirus-quarantine-extended-cities-cut-off-2020-1.

[12] E.g., Frances Eve, China’s reaction to the coronavirus outbreak violates human rights, The Guardian, Feb. 2, 2020, https://www.theguardian.com/world/2020/feb/02/chinas-reaction-to-the-coronavirus-outbreak-violates-human-rights ; Michael Levenson, Scale of China’s Wuhan Shutdown Is Believed to Be Without Precedent, N.Y. Times, 22 janvier 2020, https://www.nytimes.com/2020/01/22/world/asia/coronavirus-quarantines-history.html.

[13] World Health Organization, Statement on the second meeting of the International Health Regulations (2005) Emergency Committee regarding the outbreak of novel coronavirus (2019-nCoV), 30 janvier 2020, https://www.who.int/news/item/30-01-2020-statement-on-the-second-meeting-of-the-international-health-regulations-(2005)-emergency-committee-regarding-the-outbreak-of-novel-coronavirus-(2019-ncov).

[14] World Health Organization, WHO Director-General’s statement on IHR Emergency Committee on Novel Coronavirus (2019-nCoV), 30 janvier 2020, https://www.who.int/dg/speeches/detail/who-director-general-s-statement-on-ihr-emergency-committee-on-novel-coronavirus-(2019-ncov).

[15] World Health Organization, Report of the WHO-China Joint Mission on Coronavirus Disease 2019 (COVID-19), 16–24 février 2020, https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/who-china-joint-mission-on-covid-19-final-report.pdf.

[16] Tom Grundy, Video: Top WHO doctor Bruce Aylward ends video call after journalist asks about Taiwan’s status, Hong Kong Free Press, 29 mars 2020, https://hongkongfp.com/2020/03/29/video-top-doctor-bruce-aylward-pretends-not-hear-journalists-taiwan-questions-ends-video-call/ ; en avril, le parlement du Canada convoqua Aylward pour le questionner, mais l’OMS lui avait interdit de témoigner. Steven Chase, MPs vote to summon key WHO adviser after global body refuses to let him testify, The Globe and Mail, 30 avril 2020, https://www.theglobeandmail.com/canada/article-mps-vote-to-summon-key-who-adviser-after-global-body-refuses-to-let/ ; True North, WHO forbids Canadian official from testifying before health committee, 19 août 2020, https://tnc.news/2020/08/19/who-forbids-canadian-official-from-testifying-before-health-committee/.

[17] World Health Organization, Subject: Press Conference of WHO-China Joint Mission on COVID-19, 24 février 2020, https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/transcripts/joint-mission-press-conference-script-english-final.pdf?sfvrsn=51c90b9e_2.

[18] Daniel Harries, ‘Copy China’s response to COVID-19,’ WHO expert urges rest of the world, CGTN, 26 février 2020, https://newseu.cgtn.com/news/2020-02-26/-Copy-China-s-response-to-COVID-19-WHO-expert-urges--OnNfwORI3u/index.html.

[19] World Health Organization, Report of the WHO-China Joint Mission on Coronavirus Disease 2019 (COVID-19), 16–24 février 2020, https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/who-china-joint-mission-on-covid-19-final-report.pdf.

[20] World Health Organization, Non-pharmaceutical public health measures for mitigating the risk and impact of epidemic and pandemic influenza, 2019, https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/329438/9789241516839-eng.pdf?ua=1.

[21] World Health Organization, Subject: Press Conference of WHO-China Joint Mission on COVID-19, 24 février 2020, https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/transcripts/joint-mission-press-conference-script-english-final.pdf?sfvrsn=51c90b9e_2.

[22] Stacey Rudin, What’s Behind The WHO’s Lockdown Mixed-Messaging, American Institute for Economic Research, 14 octobre 2020, https://www.aier.org/article/whats-behind-the-whos-lockdown-mixed-messaging/.

[23] Noreen Quails et al., Community Mitigation Guidelines to Prevent Pandemic Influenza, United States, 2017 (Sonja A. Rasmussen et al. eds., 2017), https://www.cdc.gov/mmwr/volumes/66/rr/rr6601a1.htm.

[24] Neil M Ferguson et al., Report 9: Impact of non-pharmaceutical interventions (NPIs) to reduce COVID-19 mortality and healthcare demand, Imperial College COVID-19 Response Team, 16 mars 2020, https://www.imperial.ac.uk/media/imperial-college/medicine/sph/ide/gida-fellowships/Imperial-College-COVID19-NPI-modelling-16-03-2020.pdf.

[25] Neil M Ferguson et al., Report 12: The Global Impact of COVID-19 and Strategies for Mitigation and Suppression, Imperial College COVID-19 Response Team, 16 mars 2020, https://www.imperial.ac.uk/media/imperial-college/medicine/mrc-gida/2020-03-26-COVID19-Report-12.pdf.

[26] Centers for Disease Control and Prevention, Provisional Death Counts for Coronavirus Disease 2019 (COVID-19), https://www.cdc.gov/nchs/nvss/vsrr/covid19/index.htm.

[28] Yanni Gu, A closer look at U.S. deaths due to COVID-19, Johns Hopkins News-Letter, 22 novembre 2020, https://web.archive.org/web/20201122214034/https://www.jhunewsletter.com/article/2020/11/a-closer-look-at-u-s-deaths-due-to-covid-19.

[29] Joseph Friedman et al., Predictive performance of international COVID-19 mortality forecasting models, 19 novembre 2020, https://doi.org/10.1101/2020.07.13.20151233.

[30] Scientific Advisory Group for Emergencies, SPI-M-O: Long term winter scenarios preparatory working analysis, 31 octobre 2020, https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/938967/201031_SPI-M_preparatory_analysis_long_term_scenarios.pdf.

[32] Andrew Scheuber, Chinese President sees UK-China academic partnerships at Imperial, Imperial College London, 21 octobre 2015, https://www.imperial.ac.uk/news/168497/chinese-president-sees-uk-china-academic-partnerships/.

[33] Wikipedia, 2015 Xi Jinping visit to the United Kingdom, https://en.wikipedia.org/wiki/2015_Xi_Jinping_visit_to_the_United_Kingdom.

[34] Andrew Scheuber, Chinese President sees UK-China academic partnerships at Imperial, Imperial College London, 21 octobre 2015, https://www.imperial.ac.uk/news/168497/chinese-president-sees-uk-china-academic-partnerships/.

[35] Peter S. Goodman, In Era of Trump, China’s President Champions Economic Globalization, N.Y. Times, 17 janvier 2017, https://www.nytimes.com/2017/01/17/business/dealbook/world-economic-forum-davos-china-xi-globalization.html ; voir aussi Aya Velázquez, China Und Der Great Reset, Demokratischer Widerstand, 27 novembre 2020, https://demokratischerwiderstand.de/artikel/158/china-und-der-great-resetWeitere.

[36] David Lee, World Economic Forum Establishes “A.I. Council” Co-chaired by Chinese AI Expert Kai-Fu Lee, Pandaily, 24 janvier 2019, https://pandaily.com/world-economic-forum-establishes-artificial-intelligence-council/ ; Imperial College London, China and Imperial, https://web.archive.org/web/20201231155935/https://www.imperial.ac.uk/about/introducing-imperial/global-imperial/east-asia/china/.

[37] Neil M Ferguson and Steven Riley et al., Report 11 — Evidence of initial success for China exiting COVID-19 social distancing policy after achieving containment, Imperial College COVID-19 Response Team, 24 mars 2020, https://www.imperial.ac.uk/mrc-global-infectious-disease-analysis/covid-19/report-11-china-exiting-social-distancing/.

[38] Sonam Sheth and Isaac Scher, The US intelligence community has reportedly concluded that China intentionally misrepresented its coronavirus numbers, Business Insider, 1er avril 2020, https://www.businessinsider.com/us-intelligence-found-china-misrepresented-coronavirus-stats-report-2020-4.

[39] Tom Whipple, Professor Neil Ferguson: People don’t agree with lockdown and try to undermine the scientists, The Times of London, 25 décembre 2020, https://www.thetimes.co.uk/article/people-don-t-agree-with-lockdown-and-try-to-undermine-the-scientists-gnms7mp98.

[40] World Health Organization, Clinical management of severe acute respiratory infection (SARI) when COVID-19 disease is suspected, 13 mars 2020, https://www.who.int/docs/default-source/coronaviruse/clinical-management-of-novel-cov.pdf.

[41] Philippe Rola et al., Rethinking the early intubation paradigm of COVID-19: time to change gears?, Clin Exp Emerg Med Vol. 7(2), 10 juin 2020, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7348679/.

[42] Fujun Peng et al., Management and Treatment of COVID-19: The Chinese Experience, Can J Cardiol Vol. 36(6), 17 avril 2020, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7162773/.

[43] Melanie Evans, Hospitals Retreat From Early Covid Treatment and Return to Basics, Wall Street Journal, 20 décembre 2020, https://www.wsj.com/articles/hospitals-retreat-from-early-covid-treatment-and-return-to-basics-11608491436.

[44] Jordan Schachtel, ‘First Choice’: How China and the WHO created mass ventilator hysteria, 30 septembre 2020, https://jordanschachtel.substack.com/p/first-choice-how-china-and-the-who.

[45] Cameron Kyle-Sidell, From NYC ICU: Does Covid-19 Really Cause ARDS??!!, YouTube, 31 mars 2020, https://www.youtube.com/watch?v=k9GYTc53r2o&feature=youtu.be.

[46] Silvia Aloisi et al., Special Report: As virus advances, doctors rethink rush to ventilate, Reuters, 23 avril 2020, https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-ventilators-specia/as-virus-advances-doctors-rethink-rush-to-ventilate-idUSKCN2251PE.

[47] Sharon Begley, With ventilators running out, doctors say the machines are overused for Covid-19, Stat, 8 avril 2020, https://www.statnews.com/2020/04/08/doctors-say-ventilators-overused-for-covid-19/.

[48] Safiya Richardson, MD, MPH, et al., Presenting Characteristics, Comorbidities, and Outcomes Among 5700 Patients Hospitalized With COVID-19 in the New York City Area, JAMA 2020 323(20), 22 avril 2020, https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2765184.

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